Les batailles de la Seconde Guerre mondiale au cinéma.


 

Les batailles de la Seconde Guerre mondiale au cinéma.

Dès 1945, les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale ont mis en film la guerre.  Souvent héroïques, toujours spectaculaires, ils nous permettent peut-être mieux que les documentaires de prendre la place des acteurs du conflit. Voici quelques extraits et quelques bande annonces particulièrement spectaculaires. 

Attention certaines scènes sont assez violentes : abstenez-vous si vous êtes trop sensible.

Les grandes batailles dans du cinéma spectaculaire et héroïque

Dunkerque, film américano-britannique de 2017 : le rembarquement en juin 1940 des troupes britanniques coincées dans la poche de Dunkerque, au nord de la France, à la fin de la campagne de France et la défaite face aux troupes allemandes.

En 1964, un film moins spectaculaire, plus désespérant, mais aussi plus sensible avait traité du même épisode de la guerre : Week-end à Zuydcoote, d'Henri Verneuil, avec Jean-Paul Belmondo, d'après le roman de Robert Merle qui avait vécu cet épisode de la guerre comme soldat.

Stalingrad film russe de 2013 vante l'héroïsme des troupes soviétiques — donc russes — durant la reine des batailles sur le front de l'Est. Comme les films américains, grand spectacle garanti mais aussi célébration nationale des héros, deux heures de propagande de la Russie de Poutine.

 

Pearl Harbour, Midway et D Day à Omaha Beach (le Débarquement en Normandie) : trois films états-uniens particulièrement bien faits, spectaculaires et à très gros budget. A Hollywood les GI (les soldats américains), même en mauvaise posture, finissent toujours par gagner et même à sauver le monde !

Il faut sauver le soldat Ryan (1998) : la scène du débarquement en caméra subjective.

Pearl Harbour (2001) et Midway (2019) : entre navires de guerre et aviation, la guerre du Pacifique comme si vous y étiez !

 

 

Les civils bombardés dans deux dessins animés japonais.

Peut-être mieux que des films par la profondeur des sentiments que peut faire passer le dessin.

Le tombeau des lucioles (1988) et Dans un recoin de ce monde (2016) font saisir l'horreur des bombardement de masse des civils. Les auteurs de ces deux films ont voulu donner un message profondément pacifiste.

Les troupes indigènes.

Les armées alliées étaient composées de soldats état-uniens, soviétiques, anglais, français etc, mais aussi et peut-être surtout pour les Anglais et encore plus les Français, de troupes coloniales. La réussite des Forces Françaises Libres de de Gaulle a essentiellement reposé sur l'Empire.

Un film traite de cette question avec subtilité : le film du réalisateur franco-algérien, Indigènes sorti en 2006. On y voit la fierté des soldats coloniaux, la rudesse des combats, mais aussi le mépris pour ses hommes considérés comme inférieurs alors qu'ils libèrent la France. On y devine enfin qu'avec la fierté arrive aussi la rancune, alimentant les revendications nationales en faveur d'un meilleur traitement voire de l'indépendance.


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