• Les espaces de production sont des lieux aménagés et mis en valeur pour la production de richesses. Ils sont organisé par des acteurs (entreprises, états, sociétés…) qui se l'approprient et l'aménagent. Ils sont complémentaires et concurrentiels et engendrent des flux (= circulations). • Le système productif est l'ensemble des facteurs et des acteurs concourant à la production, à la circulation et à la consommation de richesses.
50% de cette croissance réalisée par la Chine et les pays émergents.
• Un système productif polarisé par le G20.
90% du PIB et 85% du commerce mondial.
• Explosion des inégalités liée à l’augmentation de la richesse.
Essor de nouvelles couches moyennes salariées (19% de la pop mondiale) mais…
78% de la richesse dans les Nords.
1% de la pop mondiale dispose de 46% de la richesse mondiale, 8 % dispose de 86%.
• Intégration de nouveaux espaces productifs longtemps inaccessibles (Amazonie, hautes latitudes glacées, déserts, grands fonds marins) ou à l’écart des circuits mondiaux de la production.
• L’innovation facteur clé des évolutions des espaces productifs.
Des espaces spécialisés apparaissent ou se renforcent (Sophia Antipolis en France, Bangalore en Inde…).
Etude de cas : la Silicon Valley, un espace productif intégré de l’échelle locale à l’échelle mondiale. Pages 374 à 377.
• Des acteurs et territoires cherchent à se différencier face à la production de masse de biens et de services et jouent la carte de la nouveauté (fruits, légumes tropicaux) ou de labels de qualité sociale et environnementale. Ils s’appuient souvent sur des PME et des ONG avec un modèle alternatif à ça :
— Hiérarchisation de l’espace productif mondial.
• Rôle majeur des centres dominants
5 États = 70% de la recherche
10 États = 70% de la production industrielle mondiale.
En 30 ans, seule la Chine émerge comme une nouvelle puissance économique de premier plan.
• Des périphéries intégrées mais dominées.
Les pays-ateliers valorisant une main d’œuvre à bon marché pour les segments déqualifiées de l’industrie et des services (textile, électronique grand public).
Les fournisseurs de matières premières agricoles, minérales et énergétiques dépendant de la variabilité des cours mondiaux.
NB : les pays du Golfe font partie de 2e groupe car ils sont dépendants du pétrole et d'une abondante main d'œuvre immigrée sous-payée.
• Des marges évitées
Pays très pauvres, États ravagés par l’instabilité politique, les crises et les guerres (Soudan, RDC, Centrafrique, Haïti, Afghanistan…).
B.Les FTN, acteurs majeurs de la recomposition
— Poids dans la mondialisation.
• 1/4 du PIB mondial
• 2/3 du commerce.
• 80 millions de salariés dans le monde.
• Stock d’IDE X 7 en 20 ans.
— Recomposition économique.
• Poids toujours majeur des pays des Nords
• Essor des pays des Suds du G20 : la Chine, le brésil, l’Inde, la Russie et les puissances régionales (Golfe persique) contrôlent dorénavant 123 des 500 premières FTN du monde.
Activité : Tata Groupe, une FTN indienne aux ambitions mondiales (diapo 12).
— Optimisation et mise en concurrence les territoires en fonction des avantages comparatifs.
• Ancrage national pour les fonctions les plus stratégiques (sièges sociaux, RD, production à haute valeur ajoutée).
• Optimisation fiscale (paradis fiscaux).
• Un pouvoir d’influence considérable : aide des états (incitations fiscales, législations bienveillantes…), lieux de rencontre (World Economic Forum de Davos), appui de nombreux organismes.
• Des résistances (ONG, syndicats, pouvoirs publics par la législation…).
Spécialisation des pays participant à la production et aux échanges mondiaux. Les FTN (Firme Transnationale) les répartissent en fonction d'une chaine de valeur. Cela crée une DIT (Division Internationale du Travail).
La courbe du sourire
Diapo 16 : Recopier la courbe du sourire et nommer un pays pour chaque étape de la chaine de valeur de l’i-phone
Activité : Vous êtes membre du conseil d’administration d’une FTN et vous devez choisir la future localisation de plusieurs antennes de l’entreprise. Pages 390-391.
📍Explosion des flux d’échanges matériels et immatériels au coûts énergétiques et environnements croissants.
C.La révolution numérique, impacts et enjeux
— Révolution numérique : généralisation des nouvelles technologies de l’information et de télécommunication.
• Impact des télécommunications sur l’organisation géographique des systèmes productifs : baisse des coûts, rapidité et la sécurité des transferts, interconnexion de l'ensemble des réseaux productifs .
— Essor des réseaux.
• 360 câbles sous-marins intercontinentaux en fibre optique tissent un réseau de 1,2 million de km.
• Réseau SWIFT : interconnecte plus de 11 000 institutions et banques dans 208 États et véhicule 7 milliards d’ordres de transferts de fonds par an portant sur des milliards de milliards de dollars.
— De nouveaux services aux entreprises.
• Suivi en temps réelgrâce aux satellites les déplacements et des conteneurs.
• Délocalisation des centres d’appel vers les pays à bas salaire (Inde, Maroc, Madagascar).
• 4500 data centers dans 122 pays stockent les données des firmes qui louent les services d’Amazon, Google, Facebook, Alibaba ou eBay.
— De nouveaux enjeux économiques et géopolitiques.
• Bataille juridique, technologique, industrielle et commerciale entre États.
• Influence mondiale des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) qui étendent leur pouvoir à de nouveaux secteurs économiques (culture, audiovisuel et médias, commerce en ligne, transports, santé, etc.).
— Mais…
• Multiplication des opérations de cybercriminalité qui fragilise ces réseaux.
• La volonté hégémonique des USA en débat.
2. Métropolisation, littoralisation des espaces productifs et accroissement des flux.
A.Un monde flux et de réseaux
— Explosion des flux : marchandises, de capitaux, d’informations, etc.
• Valeur X 4 en 30 ans (79% pour les biens matériels et 21% pour les services).
• Polarisés : 20 États = 72% du commerce mondial.
• Rôle majeurdu commerce intra-continental (52% des flux).
— Des réseaux et des nœuds logistiques multi-modaux qui quadrillent le monde, avec des sur-intégration et des sur-exclusion.
• Domination des grandes places financières interconnectées : 10 bourses = 80% de la capitalisation boursière mondiale.
• Transport aérien : + 50% du trafic de passagers + 60% du fret en 15 ans.
20 aéroports (hub aux grands compagnies aériennes) = 50% du trafic mondial.
B.Des espaces productifs concentrés sur les littoraux
Etude de cas : Rotterdam : entre métropolisation et littoralisation des activités. Pages 396-399.
— Transport maritime polarise = 80% du trafic commercial en volume et 70% en valeur.
• Porte-conteneurs, augmentation de la taille des navires.
• Transport maritime dominé par de grandes compagnies : APM Maersk (Danemark), CMA CGM (France), Cosco (Chine).
— Les littoraux sont des interfaces qui connectent leurs arrière-pays aux échanges mondiaux.
• Zone de rupture de charge favorable aux activités industrielles et de commerce.
• Regroupent de grandes métropoles et les plus grands ports mondiaux : 20 ports = 52% du trafic mondial.
• Les grandes façades maritimes jouent un rôle majeur dans l’économie mondiale : Japon ; Chine littorale, Northern Range européenne, Megalopolis de la côte Est et la côte Pacifique des États-Unis
— Forte concurrence entre les grands ports : course à la modernisation.
• Optimisation des opérations, réduction des coûts, automatisation et numérisation.
• Investissements financiers et technologiques considérables.
• Agrandissements avec des terre-pleins gagnés sur la mer.
C.Les grandes métropoles au cœur du système productif mondial
Etude de cas : Singapour, l'articulation de la finance, de la production et des flux. Pages 400-403.
— Rôle majeur des grandes métropoles dans l’économie mondiale.
Les 300 premières = 50% du PIB mondial avec seulement 23% des emplois et de la population.
— Organisent de vastes aires productives emboîtées aux échelles régionales, nationales, continentales et mondiales.
• Fonctionnent en réseaux dans le cadre d’une hiérarchie urbaine mondiale et continentale : six villes de rang mondial
Villes mondiales = new York, Londres, Paris, Tokyo, Los Angeles, Osaka.
D’autres s’affirment comme Pékin, Shanghai, Moscou, Sao Paulo. Mumbai, Rio, Istanbul s’affirment.
Vermeer, Jeune femme écrivant une lettre , 1665 Parcoursup : la lettre de motivation Lire attentivement le diaporama en ligne. Pour lire en grand format ou télécharger le diaporama, cliquer ici. Fiche de travail pour rédiger sa lettre de motivation Remplir une fiche par vœu parcours sup (il y aura une lettre de motivation différente par vœu). — Mes compétences et mes qualifications : • Scolaires. • D’expériences et professionnelles (y compris les stages). • Langues : lues, parlées et/ou écrites avec éventuellement le niveau B1, B2, C1 . Ne pas oublier les langues acquises hors école (famille, séjours longs à l'étranger, parcours de vie….). Ces deux points serviront surtout dans l'onglet réservé mais on peut les évoquer aussi dans la lettre : • Personnelles (sport, musique, arts, loisirs et voyages lorsque c'est valorisant), travail dans des associations, accompagnement de personnes en situation difficile (handicap, vieillesse) … • Autr...
L'hôtel de Caumont, construit de 1715 à 1762. Pour en savoir plus, cliquer sur l'image. Visite et travail autour des hôtels particuliers à Aix. Travail de groupe : v isite sur le terrain et création d'un diaporama. — Collecter les photographies. — En choisir quelques-unes particulièrement représentatives (peu !). — Créer le diaporama en ordonnant ces photographies. — Les légender et les commenter : où a été prise cette photographie, qu’y voit-on, quel sens a cet élément pour le noble qui a fait construire cet hôtel particulier. La légende doit être courte. On ne fait pas de long copié-collé d'internet (si vous le faites je m'en aperçois). Plan du diaporama — Diapo 1 : présentation, nom des élèves, la problématique. — Diapo 2 : le plan où l'on situe les hôtels particuliers que l'on présente dans les diapos suivantes. — Diapos 3, 4 ou 5 (pas plus) : photos commentées d'hôtels particuliers et donnant à chaque fois leur nom. — Dernière diapo : conclusio...
Triptyque du Buisson ardent peint par Nicolas Froment, artiste avignonnais, vers 1476. Il a été commandité par le roi René pour le tombeau de ses entrailles qui reposaient au couvent des Grands-Carmes à Aix. A gauche apparaît le roi René agenouillé, vêtu de ses blasons (Hongrie, Sicile, Anjou, Aragon) entouré de ses saints patrons, Marie-Madeleine, Antoine le Grand et Maurice d'Anjou. A droite, la reine Jeanne de Laval est agenouillée devant son livre de prière. Elle est entourée de saint Jean, sainte Catherine d’Alexandrie et de saint Nicolas. Les jeux de piste médiévaux Trois parcours, trois thèmes, trois problématiques. Cliquer sur le parcours pour voir votre fiche de travail. Parcours 1 : Les comtes et les comtesses de Provence Comment les comtes (et les comtesses) de Provence marquent-ils leur présence et leur pouvoir dans leur capitale ? Parcours 2 : Clergé et religieux dans la ville Comment se marque la présence et la puissance des religieux dans la ville d’Aix au Moy...
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