2nde géographie. Risque et changement climatique : Haïti et les Pays Bas

 
Haïti vu du ciel : déforestation et érosion. Ici, il y avait une forêt tropicale. Photo Daniel Morel.

Risque et changement climatique : Haïti et les Pays Bas

Risque = vulnérabilité + aléa.

Qu'est-ce que le changement climatique ?

Les phénomènes accélérés par le changement climatique :
• …
• …
• …

Vocabulaire : on appelle ce phénomène climatique cyclone aux Caraïbes. On l'appelle aussi typhon (en Asie), tempête tropicale, ouragan, hurricane en anglais. Quel que soit le nom, c'est la même chose.

Les cyclones se forment à la fin de l'été à cause de la chaleur de l'humidité. Leur force destructrice est due au vent et aux très fortes pluies qui créent des inondations. Le changement climatique rend l'eau de mer plus chaude, plus longtemps dans la saison : il accélère le nombre et la force des tempêtes et des cyclones en zone tropicale. Voir la vidéo dans le lien.

Cyclone = vent + pluie + élévation du niveau de la mer avec les basses pressions.

Deux pays : Haïti et les Pays-Bas.

1. Comment les Pays-Bas affrontent-ils les conséquences du changement climatique ?


Vulnérabilité : …
Aléa : …
Mise en place d'une politique efficace de gestion des risques. Pourquoi :
• … [raisons économiques].
• … [raisons historiques et technologiques].
• … [raisons sociales].

2. Comment le changement climatique a-t-il de graves conséquences en Haïti ?

Vulnérabilité : Haïti un pays pauvre et déforesté.
Aléa : les cyclones. 

Pour lire en grand format ou télécharger le diaporama, cliquer ici.

A. Un pays déboisé

• Une cause ancienne du déboisement.
• Une cause actuelle.
• Conséquences sur le développement :
— …
— …

B. Un pays vulnérable face aux cyclones

Recopier et remplir l'organigramme à l'aide des documents (diaporama, vidéo et texte).


Haïti, une malédiction prévisible

Cyclones. Les déforestations et l’incurie chronique de l’Etat aggravent l’impact des tempêtes.

De tempêtes tropicales en cyclones dévastateurs, Haïti se retrouve dans l’œil des dépressions. Après le passage de quatre d’entre eux en moins de trois semaines (Fay, Gustav, Hanna et Ike), le pays le plus pauvre du continent américain y a laissé le plus lourd tribu. Au moins 600 morts, des milliers de sans-abri, sans eau potable ni nourriture. Plus d’un million des 8,5 millions d’habitants sont sinistrés.

Epicentre de l’urgence : Gonaïves, à 152 kilomètres, au nord de Port-au-Prince. La moitié de la ville de 100 000 habitants est sous l’eau. On redoute une épidémie de dysenterie [maladie avec diarrhées] si les gens se mettent à boire l’eau contaminée par les cadavres humains ou animaux. La ville est coupée du monde. Seuls les hélicoptères de la Minustah, la mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, survolent la zone. L’ultime voie d’accès routier n’a pas résisté à Ike : un pont s’est effondré ce week-end, tuant 20 personnes à Cabaret.

La vallée, où se trouvent rizières et cultures, ressemble à un lac sans fin. Déjà déliquescentes, les infrastructures ont volé en éclat. Impossible, désormais, de porter secours aux sinistrés des Gonaïves et surtout, aux paysans alentour. Les rares témoins disent tous la même tragédie. Habitants recroquevillés sur des toits, enfants affamés nourris aux galettes de terre, cadavres encore envasés. L’alarme n’a pas fonctionné pour le cyclone Hanna, qui, en plus, est arrivé dans la nuit.

Si malédiction il y a, c’est d’abord celle du mal-développement. Une malédiction plus humaine que naturelle. La lutte contre la déforestation est la priorité numéro 1 du pays : avec ses moins de 2 % de couverture végétale et ses deux tiers de territoires montagneux, le pays tient du caillou. Sur lequel ruissellent des torrents d’eaux boueuses. Les colons français ont défriché pour y planter de la canne à sucre, du coton et du café. Puis, sous l’occupation américaine, de 1915 à 1934, la couverture est passée de 60 à 21 %. Depuis, la déforestation, par une population vivant à 70 % sous le seuil de pauvreté et contrainte de se chauffer et de cuire ses repas avec du bois, a fait le reste. Délaissés par un pouvoir corrompu et impuissant, les Haïtiens sont livrés à eux-mêmes. Alors, ils cultivent où il ne faudrait pas. Ils déboisent quand il ne faudrait pas.

Christian Losson, Libération, 9 septembre 2008 

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